Priorité aux livres québécois
Catherine Lalonde, 12 janvier 2021
Un frisson d’inquiétude a parcouru l’édition québécoise lors du dévoilement des dernières restrictions à des fins sanitaires. À la question « Est-ce que les impressions de livres peuvent se poursuivre ? », le ministère de la Santé a répondu en répétant les consignes pour le secteur manufacturier et primaire, demandant une « réduction des activités au minimum pour assurer la réalisation des engagements actuels et permettre la relance après le confinement ». Une directive qui laisse place à l’interprétation. Qu’en faire ? Et comment cela affectera-t-il toute la chaîne du livre ?
« Ce n’est vraiment pas super clair »,reconnaît le président et chef de la direction de Marquis Imprimeur, Serge Loubier. Ses imprimeries et celle de Gauvin, beaucoup plus petite, assurent l’essentiel de l’impression de livres au Québec. « On a reçu ici des instructions un peu plus précises », poursuit M. Loubier. « Il faut “idéalement prioriser l’éducation” et “idéalement” faire le travail minimal pour le reste. Maintenant, ce que ça veut dire… »
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