Je crois fermement que la lecture nous amène à être de meilleurs êtres humains.
Les livres ont sauvé l’humanité à maintes reprises au travers des siècles.
Les livres ont été témoins de l’histoire.
Les livres n’ont jamais capitulé devant les lecteurs.
Les écrits nous ont rassurés.
Les lectures nous ont accompagnés.
Maintenant, c’est à nous de faire subsister un livre, un recueil, un roman, une parole, un sentiment, une odyssée, un appétit.
C’est à nous d’abriter des créatrices, des créateurs, des écrivaines, des écrivains, des femmes de lettres, des hommes de lettres, des essayistes, des dramaturges et des poètes.
C’est à nous d’estimer le vrai dans leurs œuvres, d’être remués par une lecture.
Ouvrir un livre à un enfant et apercevoir son imagination chamboulée à la surface de ses yeux, c’est lui donner un souffle de ce que peut être une existence.
Voilà le résultat de l’effort de l’auteur, qui doit être reconnu et défendu.
Les droits d’auteur doivent être préservés et valorisés.
Sans eux, la culture ne sera plus possible.
« Il est dans l’écriture autant de vérités que d’étoiles dans le ciel : meilleurs sont vos yeux, plus vous en voyez. »
-Adam Bernard Mickiewicz
Considérons les mots.
Considérons les œuvres.
Respectons l’écriture.
Patrick Drolet, porte-parole JMLDA 2018
Comédien, dramaturge et auteur, Patrick Drolet est bien connu du grand public grâce à ses rôles dans Mémoires vives, 30 vies et Les Invincibles, notamment. À titre d’auteur, il a publié son premier roman, J’ai eu peur d’un quartier autrefois, aux Éditions Hurtubise en 2009, et une nouvelle sous la forme d’un essai poétique, Un souvenir ainsi qu’un corps solide ont plusieurs tons de noirceur, aux Éditions Les 400 coups. Son deuxième roman, Pour une dernière fois, je m’abaisserai dans tes recoins, a été publié en novembre 2013 aux Éditions Druide.
Au cinéma, Patrick Drolet a joué dans plusieurs films de Bernard Émond, ce qui lui a valu de nombreuses nominations (Génie, Jutra, Festival de Locarno). Ses performances bouleversantes dans La neuvaine et Tout ce que tu possèdes témoignent de sa grande sensibilité, sa finesse et sa rigueur. Son interprétation d’André Mathieu dans André Mathieu de Luc Dionne s’inscrit dans cette même lignée de performances mémorables.
Au théâtre, on a pu le voir comme comédien dans La fin de la sexualité, sous la direction de Frédéric Blanchette, Oreille, tigre et bruit, mise en scène par Daniel Brière, et L’Iliade, dans une mise en scène d’Alexis Martin. C’est avec Olivier Kemeid qu’il a collaboré à la mise en scène et à l’écriture de différentes pièces de théâtre, dont Rabelais et Cabaret C.L.I.M.
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