On peut aujourd’hui traverser son secondaire sans lire un seul livre.
Invraisemblable, pensez-vous ? Ce n’est pourtant pas une surprise ; ce fut le cas de quelques-uns de mes amis. Le problème, en fait, n’était pas qu’il n’y eût aucun livre au programme, mais plutôt qu’on pouvait facilement réussir nos cours sans les lire. Il paraissait plus important, en vérité, qu’on sorte de l’école avec un français « convenable » et quelques aptitudes de lecture, qu’avec un esprit capable de réfléchir à partir d’un livre.
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